Audience à la Cour suprême du Canada : Telus c Wellman

Publié le mardi 6 novembre 2018

Audience à la Cour suprême du Canada 
TELUS Communications Inc. c. Avraham Wellman

 

Mardi 6 novembre 2018

 

Audience
9h00 AM - Cour suprême du Canada

Joignez-vous à vos collègues et professeurs à la Cour suprême du Canada pour assister l'audience de TELUS Communications Inc. c. Avraham Wellman. Il s’agit d’une affaire qui cherche à déterminer les effets des contrats-types, l'arbitrage obligatoire sur l'accès à la justice procédurale et substantif. (Voir ci-dessous pour un résumé complet de l’affaire.)
 
Tenue correcte exigée à la Cour suprême du Canada.
 
 

 

Discussion

 

16h00  |  Pavillon Fauteux, salle 302

 

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Après l'audience, il y aura une discussion avec les membres du corps professoral de la CRDTS, avocats et l'équipe de la CIPPIC qui interviendra à la CSC. Les détails spécifiques concernant la discussion seront communiqués aux participants.
 

TELUS Communications Inc. c. Avraham Wellman

Il s’agit en l’espèce d’un recours collectif intenté contre TELUS Communications Inc. par des consommateurs et des clients commerciaux de cette entreprise. Monsieur Wellman, le représentant des demandeurs, allègue que, pendant la période visée par le recours, TELUS aurait surfacturé ses clients et arrondissant la durée des appels à la minute supérieure sans révéler cette pratique. Les contrats de TELUS renfermaient des conditions générales standard, y compris une clause d’arbitrage obligatoire. TELUS a reconnu que le par. 7(2) de la Loi de 2002 sur la protection du consommateur, L.O. 2002, c. 30, ann. A, permettait d’avoir recours aux tribunaux judiciaires pour trancher les litiges portant sur les conventions de consommation. Cependant, elle plaide que les réclamations des demandeurs qui ne sont pas des consommateurs, c’est-à-dire les réclamations des clients commerciaux, sont régies par la clause d’arbitrage obligatoire et que le tribunal judiciaire aurait dû y surseoir.

La juge de première instance a certifié le groupe de manière à y inclure à la fois les consommateurs et les non-consommateurs. La juge a conclu qu’il serait déraisonnable de dissocier les réclamations des consommateurs et des non-consommateurs et elle a refusé de prononcer un sursis partiel. La question en litige en appel était de savoir si la juge de première instance avait eu tort de refuser de surseoir aux réclamations des non-consommateurs en application du par. 7(5) de la Loi de 1991 sur l’arbitrage, L.O. 1991, c. 17, qui prévoit qu’un tribunal judiciaire peut surseoir à une instance en partie lorsque, d’une part, une convention d’arbitrage ne traite que de certaines des questions à l’égard desquelles l’instance a été introduite et, d’autre part, qu’il est raisonnable de dissocier les questions traitées dans la convention des autres questions. En appel, la Cour d’appel a conclu que la juge de première instance avait eu raison d’appliquer l’arrêt Griffin c. Dell Canada Inc., 2010 ONCA 29, 98 O.R. (3d) 481, pour trancher la question de savoir s’il y avait lieu d’accorder un sursis partiel de l’instance en application du par. 7(5) de la Loi sur l’arbitrage dans un recours collectif projeté ayant pour objet des réclamations de consommateurs et de clients commerciaux. L’appel de TELUS a donc été rejeté.Consultez la page web de la CSC pour plus d’informations.

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